Les espèces exotiques envahissantes représentent aujourd’hui l’une des principales causes de la perte de la biodiversité et constituent dans certaines régions du globe un frein au développement durable. Généralement associées aux activités humaines telles que le commerce, le tourisme et le transport, les causes de leur introduction et les conséquences qui suivent restent encore peu connues pour certaines populations dans de nombreuses régions du monde. En conséquence, le nombre d’espèces exotiques envahissantes et leur impact sur la biodiversité continuent d’augmenter à l’échelle mondiale.

Ce projet financé par l’initiative mondiale de la taxonomie (ITM) Belge avait pour but de contribuer à promouvoir la biodiversité et ces valeurs. En clair sensibiliser le grand public afin d’encourager les individus à changer de comportement et faciliter les actions des gouvernements à préserver la biodiversité. D’une manière spécifique, il avait pour objectif : (1) de rapporter les résultats d’un inventaire récent des fourmis anthropophiles envahissantes dans villes ivoiriennes et (2) divulguer les connaissances générales sur les espèces exotiques envahissantes afin d’attirer l’attention des populations et préserver la biodiversité.

L’exécution du ce projet de sensibilisation a eu lieu dans deux localités différentes. Une première partie organisée au sein de l’université Nangui Abrogoua en vue de sensibiliser les enseignants et étudiants sur les espèces exotiques envahissantes en général et les fourmis exotiques envahissantes identifiées en Côte d’Ivoire. La deuxième partie de notre sensibilisation a lieu à la Station de recherche en Ecologie de Lamto et était consacrée à la sensibilisation de la jeunesse des villages, de l’association des femmes, des notables des chefferies villageoises et l’Office ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR) qui l’organisme en charge de la surveillance et de la protection des aires protégées en Côte d’Ivoire. Ces deux journées de sensibilisations sont détaillées et illustrées avec des photos dans la suite de ce rapport.

Conclusion

Ce projet de sensibilisation a été plus que nécessaire et constitue une initiation à la sensibilisation du grand public sur les espèces exotiques envahissantes et leur conséquence sur la biodiversité. Au cours de son exécution, les participants ont manifesté le désir qu’on poursuive cette sensibilisation au-delà de l’université et de la Station de Lamto. En clair l’OIPR et les représentants des communautés villageoises ont demandé que nous sillonnions les villages pour continuer la sensibilisation afin d’informer le plus grand nombre de personnes. L’OIPR a surtout souligné le fait que cela pourrait faciliter la difficile tâche de surveillance qui leur est assignée, puisque de telles actions de sensibilisation préparent les villageois à prendre conscience de leur influence sur l’environnement.

Une des difficultés rencontrées et qui a retardé l’exécution de ce projet de sensibilisation surtout à Lamto a été la disponibilité des couches représentants les participants et l’accès des invités à la station.

Aichi targets
1. Awareness increased
19. Knowledge improved, shared and applied
Countries
Belgium
Côte d'Ivoire